Beaucoup d’évolutions au cours des dernières mises à jour de l’outil de traitement de données ; certaines datent du printemps dernier mais nous avions oublié de les signaler.
Il est maintenant possible de tracer des histogrammes à partir d’une ou plusieurs séries de données :
De nouvelles options ont été implémentées pour importer ou exporter des données :
L’algorithme de Levenberg-Marquardt permettant d’ajuster automatiquement un modèle à des données expérimentales a été recodé. Il fonctionne maintenant sur plus de cas. De plus les incertitudes sur les paramètres du modèle sont calculées :
Un menu d’options pour l’ajustement a été ajouté. Il comporte beaucoup d’information accessible à partir des icônes (i) :
Voilà une nouvelle fonctionnalité depuis longtemps demandée par les enseignants. Dans les missions, il est maintenant possible de proposer des “labdocs partagés“. Il suffit au concepteur de mission de cliquer sur une petite case quand il ajoute un labdoc :
Un labdoc partagé est commun à tous les rapports définis dans une même mise en équipe. Cela signifie que tous les étudiants de ces rapports peuvent modifier le labdoc, toujours à tour de rôle.
Vous comprenez qu’un labdoc partagé a un comportement bien différent des autres labdocs. C’est pourquoi le choix fait par l’enseignant est définitif. L’enseignant ne peut pas arrêter le partage d’un labdoc et il ne peut pas non plus transformer un labdoc classique en labdoc partagé. Les labdocs partagés se trouvent toujours en fin de partie de rapport, ils ne peuvent pas être renommés, délacés ou modifiés par les étudiants.
La bonne pratique semble être que les étudiants aient leur propre labdoc et qu’ils copient-collent leurs données dans le labdoc partagé. S’ils doivent faire des traitements sur les données de toutes la classe, il dupliquent la labdoc partagé qui devient alors propre à leur rapport et qui ne peut plus être mis à jour par les autres étudiants.
L’interface de l’outil a un peu changé et le protocole ressemble plus à un protocole “classique” de laboratoire. On espère que l’outil est plus abouti et qu’il gagne en simplicité de prise en main pour les étudiants.
La nouveauté importante est pour les enseignants. Avec le nouvel outil, il devient possible de proposer des activités de conception d’expérience aux étudiants. Pédagogiquement, nous sommes persuadés qu’une telle activité est bénéfique pour la compréhension de l’expérience réalisée en TP. Le nouvel outil permet de créer des protocoles pré-structurés afin d’étayer la conception de l’expérience pour les étudiants.
Un conseil important :pour configurer le labdoc protocole, il faut que vous soyez bien familier avec l’outil protocole de base (celui qui est accessible aux étudiants par défaut).
La première nouveauté (sponsorisée par le projet SHIFT) permet d’ajouter des consignes au niveau des labdocs dans une mission.
Actuellement, les consignes se situent uniquement au niveau des parties de rapport. Si les enseignants veulent apporter des consignes plus spécifiques pour un labdoc, ils peuvent écrire directement dans le labdoc, mais cela apporte de la confusion : on ne sépare pas l’espace consignes de l’espace d’écriture des étudiants. Et ces consignes peuvent être effacées par les étudiants et donc perdues au cours du travail…
Nous avons donc ajouté la possibilité pour les enseignants concepteurs de mission d’ajouter des “consignes de labdocs” quand ils éditent une mission :
Dans leur rapport, les étudiants peuvent visualiser cette consigne en affichant les consignes dans la partie de rapport ou en éditant le labdoc :
La seconde nouveauté est la mise à disposition d’un “rapport enseignant” pour chaque mission. Ce rapport enseignant peut être un rapport modèle à partager dans une équipe d’enseignants ou un rapport contenant des labdocs “correction” que vous pouvez importer dans les rapports de vos étudiants quand ils ont terminé leur travail. A la différence du rapport “Test”, le rapport “Enseignants” est enregistré de façon pérenne. Seuls les concepteurs de mission peuvent le modifier. Les tuteurs peuvent uniquement le consulter. Avec cette nouveauté, les enseignants n’auront quasiment plus jamais besoin d’utiliser leur “espace étudiant”.
Où trouver ce rapport ? Dans l’onglet “Missions”, cliquez sur une mission et une nouvelle icône s’affiche en haut à droite du tableau :
Voilà donc de nouvelles possibilités dans LabNBook qui étaient demandées par de nombreux enseignants.
Si il y a bien un aspect de LabNBook que les étudiants n’apprécient pas par rapport aux documents papier, c’est quand il faut écrire des équations !
Et pour cause : écrire une équation est toujours plus rapide sur papier… quand bien même on serait le king du Latex.
Il y a 3 ans, nous avions intégré un outil pour écrire les équations avec, au choix, un éditeur Latex ou une interface graphique. C’était un premier pas dans la bonne direction, mais l’outil restait, hélas, assez buggé et ne produisait pas toujours un Latex très compréhensible.
Une nouvelle solution libre et plus robuste a émergé il y a quelques temps : MathLive. Nous l’avons adaptée pour qu’elle corresponde aux besoins de nos étudiants. C’est dorénavant sur le serveur LabNBook.
Outre le fait que l’outil est plus abouti, nous avons inclus deux fonctionnalités qui devraient faire gagner du temps aux étudiants :
Un menu “formules” permet d’écrire en un clic certaines des formules classiques que l’on trouve dans nos formations.
Un bouton permet d’obtenir le résultat du calcul affiché et évite de devoir passer par la machine à calculer. Attention tout de même, il faut que le Latex soit bien formé pour que le calcul se fasse…
Surtout, n’hésitez pas à nous faire des retours et notamment s’il manque des symboles ou des formules, ou si certains de nos choix vous paraissent contestables. Nous avons toute latitude sur la disposition des claviers et nous ferons au mieux pour que l’écriture d’équations sur un outil numérique soit le moins chronophage possible.
Cet été, nous avons mis en place la nouvelle version de l’outil de traitement de données après une réécriture intégrale de son code.
Commençons par la convivialité, car les différences entre notre outil et les tableurs habituels pouvaient déstabiliser certains. Il faut le savoir : notre outil n’est pas un tableur car il force l’organisation des données en colonnes. Sans changer drastiquement son interface, nous avons apporté une quinzaine d’améliorations ergonomiques. En un mot : l’outil est plus abouti.
Passons maintenant aux nouvelles fonctionnalités :
Le copier-coller de la version précédente était, au mieux, difficile à utiliser ! Nous l’avons totalement repris. Il est maintenant possible de sélectionner les cellules par glissement, ou en utilisant la touche Shift/Maj en même temps que l’on clique à la souris. Utiliser ensuite le classique CTRL-C/X/V ou le menu en haut à gauche. Seule ombre au tableau : Firefox est (trop) sécurisé ; pour pouvoir utiliser le copier-coller dans ce navigateur, il faut l’autoriser via un paramétrage que nous expliquons dans un message en cas de blocage.
Nous avons autorisé l’utilisation dans les formules de colonne de fonctions Math.js utilisant une liste de valeurs. Pour choisir les valeurs au sein d’une colonne data il faut utiliser la syntaxe data(n:m) où n et m sont des indices RELATIFS par rapport à la ligne courante. Si n est omis, la liste commence à la première ligne de la colonne ; si m est omis, la liste finit à la dernière ligne non vide de la colonne. Des exemples pour expliquer :
mean(data(-1:+1)) calcule une moyenne glissante sur la colonne data avec 3 valeurs ;
sum(data(:0)) calcule la somme cumulée sur la colonne data ;
min(data(:)) renvoie la valeur minimum de la colonne data.
Il devient possible de mettre 2 axes y dans un graphique. Dans les paramètres du graphique, cliquez sur le (+) en dessous des axes : un axe y2 apparaît. Pour chaque série de points tracées, vous pouvez choisir d’utiliser l’axe y ou y2.
Il est maintenant possible de relier les points expérimentaux par des segments ou une courbe lissée dans les graphiques. Nous avons beaucoup hésité à ajouter cette fonctionnalité demandée par certains. Au final, c’est fait, avec un risque de confusion entre courbe lissée et modèle défini par une fonction paramétrée : ce sera l’occasion de discuter de la différence entre les deux avec vos étudiants !
Nous avons modifié les indicateurs de distance entre une fonction paramétrée et des points expérimentaux. Si TOUS les points expérimentaux ont une incertitude (en y ou x, l’incertitude en x étant reportée sur y selon la pente de la fonction) c’est le X² qui est utilisé ; sinon c’est un sigma. Pour connaître les formules appliquées ainsi que le nombre de points utilisés pour calculer ces indicateurs, positionnez votre souris sur une valeur calculée : une bulle vous fournira ces informations. A noter : lorsqu’une fonction paramétrée est définie, s’il y a plusieurs jeux de points affichés , il faut maintenant choisir les points qu’elle modélise. Seule la distance entre ces points et le modèle est calculée.
La plus importante nouveauté est l’ajustement automatique des fonctions paramétrées aux points expérimentaux. Par défaut, cette fonction n’est pas activée pour les étudiants. En effet, l’ajustement manuel est une spécificité à visée pédagogique de notre outil : en ajustant manuellement les paramètres, les étudiants voient leur effet sur le modèle et comprennent leur portée. Mais pour certains étudiants ayant compris tout cela, l’ajustement peut sembler long. Voici donc la marche à suivre :
L’enseignant autorise l’ajustement automatique au niveau de la mission (onglet “Missions”, modifier la mission, option accessible au début de “Structure et contenus du rapport” : “Autoriser l’ajustement automatique pour tous les labdocs jeu de données”).
Pour chaque fonction paramétrée, l’étudiant a alors un nouveau bouton permettant de faire l’ajustement automatique.
Si un paramètre ne doit pas être ajusté, cliquer sur son nom pour le fixer (idem pour le libérer).
Il peut parfois être nécessaire de donner une valeur initiale aux paramètres pour que l’algorithme d’ajustement converge.